Les dérogations à la protection sont également étendues aux aménagements, en plus des travaux.
Dans les précisions données quant aux conditions à remplir pour obtenir une dérogation, l'introduction de la notion de mesures d'évitement est une avancée. On trouve ici la notion "Eviter, Réduire, Compenser" bien connue des défenseurs de l'environnement : dans le cas d'un projet d'aménagement, il faut d'abord éviter de détruire ce qui est protégé, puis, si ce n'est pas possible, réduire au maximum les atteintes à ce qui est protégé, et enfin, compenser les atteintes résiduelles qui n'auront pu être évitées.
S'il y a une chose vraiment positive à retenir, c'est que le principe de la protection des allées d'arbres est maintenu, avec la réaffirmation, en particulier, du caractère spécifique de cette protection, de son triple fondement – caractère culturel, biodiversité, autres aménités, de la nécessité de renouveler les allées lorsque les arbres meurent, l’obligation de respecter les arbres pour ne pas les endommager.
Il va falloir maintenant être attentif au contenu du décret d’application.